Pour Novapierre 1, 2011 fut une année difficile. Prise sous le feu croisé d’un afflux de collecte et de délais d’investissements prolongés, la SCPI a été impactée. Avec la dilution de son résultat, le dividende distribué est passé de 22,80€ / part en 2010 à 18,15€ / part en 2012. Une perte immédiate pour les associés qui voient leur pouvoir d’achat diminuer de 20% en l’espace de deux ans.
Depuis, la SCPI a entrepris un projet de restauration de sa rentabilité. Primo, le flux de la collecte à investir s’est tari. La baisse de la rentabilité a freiné l’appétit des investisseurs et ralenti le rythme des capitaux amassés qui passe progressivement de 56 M€ en 2011 à 2 M€ en 2015. Moins soumise à la pression des investissements, la SCPI a pu investir sa trésorerie dans de bonnes conditions.
Tout en restant sur son positionnement « commerce », la SCPI s’est plus volontiers positionnée sur des actifs en région. L’exposition régionale de son parc immobilier passe de 21% en 2010 à 38% en 2015. Mais Paris n’est pas en reste … Novapierre 1 a récemment annoncé l’acquisition de "quatre pieds d’immeubles parisiens et un "retail park" à Epinal pour un total de 10,4 M€ et un rendement moyen acte en mains de 6,4%."
Forte d’une capitalisation qui atteint désormais 150 M€, la SCPI compte 266 lots composés à 95% en immobilier de commerces (65% en murs de magasins et 30 % de galeries commerciales). Les nouveaux investissements ont eu un effet positif sur sa rentabilité. Dès 2013, la SCPI voit progressivement remonter le niveau de son dividende : 18,75€ en 2013, 18,60€ en 2014 et 19,43€ en 2015. Certes, les associés historiques n’ont pas encore retrouvé le niveau de leurs revenus d’antan, mais en proposant 4,5% de rentabilité en 2015, la SCPI rejoint progressivement les principales SCPI de commerces du marché comme Ficommerce (5,04%), Foncia Pierre Rendement (5,05%) ou encore Pierre Plus (5,01%).