Optimiste fin 2012, la Française estimait que « la reprise attendue des distributions d'Eurofoncière 2 ne devrait pas détourner ses associés de leur investissement ». Las, le bilan s'est empiré au fil des mois. La société de gestion ne s'en est d'ailleurs pas cachée en communiquant sur les difficultés de la SCPI au fil de ses différents rapports trimestriels : « modeste niveau des souscriptions » (1er trimestre 2013), « absence de nouvelles souscriptions » (2ème trimestre), « le nombre de part en attente représente près de 3 M€ » (3ème trimestre).
Le dernier trimestre amplifie la tendance. « Faute de nouvelles souscriptions, le nombre de parts en attente représente près de 3,5 millions ». En résumé, le stock de parts en attente de retrait s'est considérablement gonflé en l'espace d'un an. Il passe de 2330 parts en attente fin 2012 à aujourd'hui plus de 14000.
Devant une situation de plus en plus intenable où « le faible montant de la collecte conduit à l’accroissement mécanique du nombre de parts en attente de retrait » le conseil de surveillance a décidé de doter le fonds de remboursement d'« une partie du produit des cessions » afin de satisfaire les associés vendeurs. Reste que en fixant la dotation sur la base d'une distribution de 11,4€ et d'un remboursement de la part à 202€, « l’associé renonce ainsi à un rendement de 5,65% du montant remboursé ». De quoi limiter les velléités vendeuses des épargnants aux seuls « cas de réelle force majeure ».
En 2014, La Française déclare prudemment que « les résultats trimestriel de la SCPI sont attendus à un niveau proche de la distribution actuelle, confirmant ainsi le maintien de l’acompte ». La location en avril après de lourds travaux d'un immeuble rue de la Condamine (Paris) sera peut être annonciatrice d'auspices plus favorables pour Eurofoncière 2.
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