La toute récente vente d''un immeuble à Issy les Moulineaux à un bailleur social est une belle aubaine pour les associés de Pierre 48 (Paref Gestion). Au-delà du montant (17m€) La qualité́ de « bailleur social » de l’acquéreur permet en effet à la SCPI d’être exonérée de l’impôt sur les plus-values. Résultat, les associés vont être récompensés d’un dividende exceptionnel de 20€.
Fin septembre, le patrimoine de Pierre 48 était composé de 874 lots se répartissant entre deux grands blocs : les « maintenables » et les libérables. Les maintenables sont représentés par les logements de la loi de 1948 et ses substituts (nue-propriété, loi de 1989 art 15 et 17) soit 40 % de la valeur du patrimoine. Les libérables concernent eux, des logements soumis au régime général de la loi de 1989 (60 % de la valeur du patrimoine). Le portefeuille développe au total quelques 50 211 m2 sachant qu'il a aussi déjà fait l'objet de ventes pour 20 m€ en 2015 et quelques 12 m€ de plus-values.
L'objectif des cessions est simple à comprendre. Il s'agit de céder des actifs porteurs de plus-values distribuables puis de renouveler le portefeuille sur des biens susceptibles de plus‐values latentes. Pour mémoire, le changement de fiscalité intervenue depuis 2012, ne permet à la SCPI que de les réaliser que progressivement. Cette philosophie de gestion est très atypique dans l'univers des SCPI. Car il s'agit de rendre aux associés les plus-values tout en reconstituant un patrimoine d’actifs décotés. Un aspect qui est autant le marqueur historique de l’originalité́ de ce véhicule que « source de profits futurs pour ses associés ». En parallèle, Paref Gestion précise que le programme d’investissement en immobilier avec décote d’occupation sera compris entre 7 et 10 m€ cette année.
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