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Renégocier un crédit immobilier : le parcours du combattant

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Les taux sont bas. La tentation est donc grande pour ceux qui ont souscrit un prêt immobilier à des conditions moins avantageuses de renégocier leur crédit… sauf que les banques trainent en longueur les dossiers et empilent les frais. Des pratiques douteuses dénoncées par la dernière enquête de l ‘UFC Que-Choisir.

renego crédit

Négocier au départ les conditions de son prêt c’est assez simple. Réaménager son crédit quelques années après c’est beaucoup plus compliqué… et long ! Et l’inflation des litiges sur ce thème montre bien qu’il y a là un vrai problème.

D’abord, l’UFC Que-Choisir s’insurge sur des délais à rallonge. Le record ? Jusqu'à 11 mois pour un envoi du décompte de remboursement anticipé alors qu’il s’agit d’un document essentiel permettant le rachat du crédit par un établissement concurrent. En retardant l’envoi de certains documents ou en trainant sur une réponse, les banques cherchent à gagner du temps. Pourquoi ? Car elles savent que la renégociation est d’autant « plus rentable pour les clients qu’elle est effectuée rapidement ».

Au souci des délais s’ajoute une gestion calamiteuse des dossiers et une « inflation galopante des frais » sur « de sommes non prévues ou non expliquées". Comme une promesse d’exonérations de frais finalement oubliée, des frais intercalaires coûteux ou encore la facturation multiple d’une même prestation. Pire, l’association cite le cas de l’indemnité de remboursement anticipé dont la loi autorise l’exonération quand la renégociation du prêt s’opère dans le cadre d’une mobilité professionnelle ou d’une perte d’emploi. Pourtant 8% des réclamations émanent d’emprunteurs à qui cette indemnité a été quand même illégalement facturée.

Autre grief, la hausse spectaculaire des frais annexes qui concerne environ 21% des dossiers en réaménagement de prêt étudiés par l’association. Après avoir analysé une trentaine de banques, L’UFC Que-Choisir relève des frais d’avenant qui se sont accrus de 18% entre 2012 et 2017 pour s’élever  en moyenne à 1,34% du capital dû. Le montant plancher moyen a également « explosé » de 43% passant de 361€ à 516€ jusqu’à 1.500€ à la Banque Populaire du Nord. Quant aux frais de dossier, son plancher a augmenté de 24% depuis 5 ans. Tournant en moyenne autour de 323€, ING Direct décroche la palme en facturant 750€. Pas mal pour décourager !

Fidèle à sa ligne de défense des consommateurs , l’UFC Que-Choisir estime qu’il est temps que les pouvoirs publics interviennent afin «  de favoriser la transparence et de stimuler la concurrence ». A charge du ministère de l’économie, d’encadrer vigoureusement des pratiques douteuses en  plafonnant notamment certains frais (dossier, avenant). De son côté, la DGCCRF et l’ACPR pourraient s’impliquer en opérant des contrôles afin de s’assurer que les banques respectent bien leurs obligations légales et contractuelles.

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