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En 2017, le marché locatif européen des bureaux a enregistré sa meilleure performance depuis 10 ans. Cette dynamique a été particulièrement nette en Allemagne. La forte demande en bureaux a fait baisser le taux de vacance. Parallèlement, les loyers ont grimpé, en même temps que les valeurs vénales. De l’avis des gestionnaires de Perial, les grandes villes allemandes sont entrées l’année dernière dans un cercle vertueux qui apporte « une configuration idéale pour les investisseurs, notamment particuliers ».
La performance des parts se trouve en effet dopée, grâce à un couple rendement/risque meilleur qu’en France. Cela tient au fait que la durée des baux est plus longue et que le régime des loyers commerciaux y est plus souple.
Mais à ces conditions économiques optimales, il faut ajouter un atout fiscal. Il est spécifique aux SCPI européennes. A l’intérieur de ces véhicules de placements, seuls les revenus fonciers français sont imposés. Les autres, provenant de loyers perçus en Allemagne, par exemple, sont payés à la source, directement par la SCPI. Comme l’expliquent les dirigeants de Perial, il existe des conventions fiscales entre la France et les autres pays européens pour éviter les doubles impositions. « De ce fait, techniquement, l’investisseur bénéficie d’un crédit d’impôt tout en étant exempté de prélèvements sociaux, ce qui préserve le rendement de la SCPI ».
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