Les bureaux d’abord, et en Ile de France en priorité : L’étude de Cushman & Wakefield corrobore des analyses déjà publiées sur le marché des locaux d’activité. Avec un volume de 3,1 milliards d’euros, les bureaux ont trusté 80% des sommes consacrées à l’immobilier d’activités, devant les commerces (600 millions d’euros), et loin devant les actifs industriels (110 millions d’euros).
Les acquisitions de bureaux franciliens d’un montant supérieur à 100 millions d’euros ont capté près de 70% des investissements engagés dans ce secteur. En Ile-de-France, l’activité transactionnelle tertiaire s’est portée sur Paris, où près de 1,5 milliard d’euros d’actifs ont déjà changé de mains depuis le début de l’année.
Les acteurs de la pierre-papier n’ont pas occupé le devant de la scène, comme les précédentes années. Ils ont représenté 19% du volume des transactions, soit un recul de 34% par rapport à l’an dernier. Ils ont cédé le premier rang aux Fonds d’investissement (38%), avec en particulier un retour des investisseurs nord-américains. Les assureurs se sont aussi particulièrement montrés actifs.
L’analyse avancée par Nils Vinck, directeur de la division marchés de capitaux pour la France, tient à la volonté des sociétés de gestion de diversifier leurs risques, sachant qu’en 2017, les OPCI/SCPI s’étaient largement positionnés sur des volumes d’acquisitions exceptionnels – au-delà des 100 millions d’euros. « Elles ont choisi de réduire cette année la taille unitaire de leurs acquisitions », précise Nils Vinck.