Les premiers textes réglementaires définissant l’OPCI sont publiés en 2005, et les premiers agréments d’OPCI sont distribués par l’AMF fin 2007.
Juridiquement, les OPCI sont organisés soit sous forme de fonds de placement immobilier (FPI), soit sous forme de société à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV). Il existe deux variantes d’OPCI selon la clientèle à laquelle ils sont destinés : les OPPCI pour la clientèle professionnelle, et les OPCI grand public pour la clientèle des particuliers.
La totalité des OPPCI et la quasi-totalité des OPCI grand public sont des SPPICAV, soumis à la fiscalité des valeurs mobilières (alors que les FPI sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers, comme les SCPI).
L’OPCI offre des possibilités d’allocation d’actifs nettement plus étendues que celles qui existent dans le cadre des SCPI, avec notamment une partie de l’actif dévolu aux instruments financiers (actions ou obligations de sociétés foncières cotées, liquidités), et reprend philosophiquement le cadre juridique de l’OPC (organisme de placement collectif), fonctionnant sur la base de souscriptions et de rachats.
Les OPCI destinés au grand public n’ont réellement décollé qu’à partir de 2013, lorsqu’ils ont été introduits dans l’univers des contrats d’assurance-vie (l’essentiel de la collecte des OPCI grand public est réalisé via l’assurance vie).
En 2017, les OPCI ont collecté 4 milliards d’euros, comme en 2016, et ont atteint une capitalisation globale de 13 milliards d’euros (contre 8,7 milliards d’encours à fin 2016 et 4,5 milliards à fin 2015) sur 14 véhicules gérés par 9 sociétés de gestion.
A noter : la moitié de la collecte 2017 est réalisée par un seul OPCI, OPCIMMO, géré par Amundi Immobilier, dont l’encours dépasse maintenant 7 milliards d’euros !
Seul bémol : la collecte 2017, si elle se maintient sur l’année au niveau de 2016, subit un net ralentissement sur le second semestre par rapport au premier avec un niveau de collecte quasiment divisé par 2. Peut-être une volonté des gérants de sécuriser leurs acquisitions dans de bonnes conditions sans agir dans la précipitation, ni diluer la performance de leurs clients en laissant « dormir le cash » !
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