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En 2017, la collecte nette d’Épargne Foncière atteint 272 millions d’euros et sa capitalisation franchit le seuil symbolique des 2 milliards d’euros au cours du 4ème trimestre (2,09 milliards d’euros de capitalisation au 31/12/2017).
La société de gestion précise que « 18 investissements ont été réalisés en 2017 pour 455,8 millions d’euros. Le contexte favorable des taux bas a permis à la SCPI de financer une partie de ses acquisitions par de la dette bancaire, portant son niveau d’endettement et d’engagement à terme à 15,5% en fin d’année. »
La diversification Européenne est au rendez-vous avec trois investissements pour près de 130 millions d’euros réalisés en Europe. L’exposition hors France de la SCPI atteint ainsi 8,4% à fin 2017 (contre 3,2% fin 2016). Une première acquisition a été réalisée à Dublin en Irlande.
Les investissements en France, eux, se sont concentrés à plus de 40% sur l’Île-de France avec plus de 200 millions d’euros investis sur des zones tertiaires établies et sur des actifs récents présentant ainsi une bonne sécurité locative. Dans le cadre de sa politique de diversification sectorielle, Epargne Foncière a également intégré dans son patrimoine un hôtel 4 étoiles, Le Laz, rue de Milan à Paris 9e ainsi qu’une résidence de tourisme à Cavalaire (83). Elle a aussi réalisé une prise de participation dans l’OPCI LF Résidences Séniors.
La dynamique des arbitrages ne se dément pas en 2017 avec la cession de 14 actifs pour 72 millions d’euros, dont 40% de locaux vacants. Il s’agit « d’actifs arrivés à maturité ou ne correspondant plus à la stratégie de détention de la SCPI. » Le taux d’occupation financier annuel moyen s’affiche à 87%, en hausse de 2,2 points par rapport à 2016.
Deux évènements importants sont à noter concernant les conditions de souscription de la SCPI :
Une augmentation du prix de souscription de 1,91%, pour le porter à 800 euros ; effective depuis le 2 février 2018, en cohérence avec l’appréciation de la valorisation globale du portefeuille (hausse des valeurs d’expertise de 4,06% à périmètre constant),
Une baisse de deux mois du délai de jouissance, effectif depuis le 9 février 2018, ramenant celui-ci à 3 mois au lieu de 5 précédemment.
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