Immobilier ancien en France : encore une année exceptionnelle en 2018

Une bonne partie de la demande d’immobilier ancien provient des « primo-accédants » qui représentent 48% des transactions en 2018 (contre 51% en 2017). Mais Laforêt remarque aussi le retour des investisseurs avec 21% des ventes sur 2018, contre 15% en 2017. Ces deux typologies de clientèle sont en concurrence sur le créneau des appartements de type F1 ou F2 et des petites maisons (1 ou 2 chambres), mais les investisseurs ont en général une force de frappe supérieure en terme de capacité de financement.

Sans surprise, les prix sont orientés à la hausse dans les grandes métropoles (+2,5% à Marseille, +8% à Lyon, +5% à Nantes, +5,6% à Bordeaux), mais le marché reste atone dans la plupart des petites villes et des territoires ruraux.

Côté perspectives, Yann Jéhanno, président de Laforêt France, estime qu’« après une année particulièrement dynamique pour l’immobilier ancien, 2019 s’annonce globalement très rassurante, avec un marché qui semble s’autoréguler, des prix dont la progression se calme, des délais de vente qui se détendent, ainsi que des marges de négociation qui remontent légèrement ».