En 2018, l’immobilier ancien reste très dynamique en France avec un nombre de transactions probablement une nouvelle fois supérieur à 950.000, mais de fortes disparités régionales commencent à apparaître, avec une France en quelque sorte coupée en 2.
Alors que l’on assiste à un redressement de l’activité dans un certain nombre de régions comme la Champagne-Ardenne et le Limousin, qui se redressent assez rapidement, ainsi que la Basse Normandie, la Lorraine, le Centre et la région Midi-Pyrénées où l’évolution est plus lente ; d’autres régions à l’inverse comme la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire ou la Picardie tournent au ralenti, un phénomène largement dû aux hausses de prix encaissées les années précédentes sur ces zones, ayant probablement dé-solvabilisé une partie des acheteurs.
D’autres facteurs jouent aussi sur la dynamique du marché : en particulier la modification des aides personnelles à l’accession à la propriété, qui a eu tendance à freiner le marché, et à l’inverse le niveau des taux d’intérêt qui reste à un plus bas historique et permet aux emprunteurs de continuer à financer leur acquisition malgré la hausse des prix.