Rivoli Avenir Patrimoine, la belle parisienne gérée par Amundi Immobilier a subi un contexte économique « encore fragile » en 2016. Néanmoins, elle a profité de l’engouement des épargnants pour la pierre papier en collectant 381m€ (+6,7% par rapport à 2015).
Le cash a été entièrement investi en nombreuses acquisitions : 5 rien qu’au dernier trimestre (236m€) ! Précisément, son « parisianisme » l’a conduite à choisir 2 immeubles (117 m€). Le 1er, quai de Grenelle complètement restructuré est loué à 64 % sur la base d’un bail 9 ans ferme, le solde étant « en cours de commercialisation avec de nombreuses visites ». Le 2nd lui aussi rénové se situe entre la Place de l’Opéra et Musée du Louvre. A ces biens, ajoutons au titre de la diversification sectorielle un portefeuille de 6 centres commerciaux en France (58m€). C’est tout ? Non. Les sirènes de l’Europe ont réveillé chez RAP un appétit pour des bureaux à Berlin (45m€, bail de 10 ans ferme) et aux Pays Bas (16m€, bail de 6 ans ferme).
En parallèle, 19 immeubles ont été vendus (178 m€) en raison de « risques techniques, locatifs » ou simplement parce qu’ils « ne correspondait plus à la stratégie d’investissement ». Au total, le portefeuille de RAP dénombre 81 immeubles (354500m2).
De son côté, l’activité locative se maintient. Le taux d’occupation financier annuel progresse même un peu à 92,59 % contre 92,12 % en 2015. Pour autant, les résultats marquent un « léger retrait » par rapport aux estimations de début d’année en raison de « la baisse des revenus locatifs ».
Le dernier acompte a donc été ajusté à 2,5€ ce qui conduit à une distribution 2016 de 11,5€ (vs 12,5€) pour une part détenue. Et pour les anciens associés, le prix moyen acquéreur de la part s’étant adjugé +6,9% (278€ vs 260€) en 2015, se réjouiront d’avoir perçu une distribution qui ressort à 4,14% en 2016.
Pour 2017, Amundi Immobilier prévoit de verser « pour les 3 premiers acomptes 2,83 € soit 11,3€ € annuellement et d’ajuster le dernier acompte en fonction du résultat 2017 et du prévisionnel de l’année suivante ». Cette stratégie a « pour objectif de faire converger la distribution et le résultat de l’année de la SCPI, pour protéger ainsi sa valeur ».
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