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Actualité SCPI

Les unités compte en SCPI complément idéal du fonds en euro

Cet article a été écrit par Blandine Blanc Durand Publiée le :

Le placement préféré des Français demeure invariablement l’assurance-vie constate la FFSA. Au cours des dix dernières années, les ménages ont doublé leur épargne sur leur produit fétiche (1,562 mds € en septembre 2015)  un volume qui correspond à près de  37 % de leur patrimoine.  Face à l'érosion des rendements des fonds en euros, combiner son contrat avec des unités de compte en immobilier peut être autant une stratégie rentable qu'apporter une  diversification à son contrat. Reste à doser !

Le montant total de la collecte sur les contrats d’assurance vie s'élève depuis le début de l’année à  100,2 mds € (95,8 mds € sur la même période en 2014). En net, la collecte s'établit à 18,4 mds € depuis le début de l'année dont 10,1 mds pour les supports en unité de compte.

Comment expliquer cet engouement ? La garantie du capital offert par les contrats en euro est un atout majeur. Le sanctuaire fiscal de l’assurance-vie est le second point fort. Au-delà de 8 ans, les intérêts ne sont taxés qu’à 7,5 % et les premiers 4 600 € de gains (9 200 € pour un couple) sont même exonérés. Côté transmission, il n’y a pas de frais de succession lorsque le bénéficiaire reçoit moins de 152 500 €. Au-delà, la taxe est de 20 % puis elle passe à 31,25 % pour la partie dépassant 700 000 €. « Des taux sensiblement inférieurs à ceux pratiqués lors d’une succession classique où ils peuvent atteindre 60 % » souligne la FFSA.

A cela s’ajoute un rendement encore supérieur à celui des autres produits sans risque. Certes,  le taux des fonds € poursuit son inexorable érosion depuis plusieurs années en raison de la faiblesse des rendements obligataires. La performance moyenne, qui atteignait encore 4,1 % en 2007 est tombée à 2,8 % en 2013 puis à 2,5 % l’an dernier.

Malgré tout les pressions se multiplient autour de cet îlot de rentabilité. D'où la demande en septembre dernier du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) d' «un ajustement à la baisse des rendements de l'assurance vie ». En effet, une remontée brutale des taux d’intérêt se traduirait par une baisse des cours des obligations et par un effondrement des plus-values latentes des assurances-vie. «Les assureurs pourraient alors se trouver en porte-à-faux car ils sont engagés à garantir la valeur des contrats» explique la FFSA.

Cette année, le rendement moyen des assurances-vie ne devrait pas dépasser 2,25 % relève Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Facts & Figures. Cet  expert reconnu dans le secteur de l'assurance table ensuite sur « une baisse moyenne de 0,20 % à 0,30 % par an ». Pas réjouissant pour les épargnants ! C'est pourquoi nombre d'entre eux se dirigent de plus en plus vers des unités de compte, plus risquées comme par exemple celles  en actions ou en immobilier. Elles « ne bénéficient pas de garantie de capital mais  sont en revanche potentiellement plus rentables ».

Depuis le début de l’année, 20 % de la collecte a ainsi été dirigée sur les supports en unités de compte. Plus précisément, la stratégie qui vise à acquérir des SCPI dans le cadre d'un contrat d’assurance vie offre non seulement un bel outil de diversification mais la possibilité de doper la rentabilité de son contrat. A l'image de Sérenipierre (Primonial) certains contrats permettent d’accéder à l’immobilier avec des SCPI sur différentes zones géographiques, secteurs d’activités. « Une diversification à la carte pour essayer de profiter pleinement des performances de chaque marché, et ce dans le cadre fiscal privilégié de l’assurance vie ». De ce point de vue Sécurité Pierre Euro « est l’un des seuls fonds en euros du marché investi principalement en actifs immobiliers (bureaux, commerces…).

Il a offert un rendement exceptionnel de 4,05 %net de frais de gestion en 2014 après une performance de 4,15 % (1) en 2012 et 2013 » précise Primonial.

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