Les prix dans l'immobilier ancien se maintiennent à des niveaux élevés
Cet article a été écrit par Francois Le Brun Publiée le :Deux indicateurs publiés à quelques semaines d’intervalles se rejoignent sur la tendance. Même si quelques baisses ont été recensées en décembre, les prix dans l’ancien se maintiennent à un niveau élevé, d’après le baromètre mensuel LPI-Se loger, tandis que la dernière note de conjoncture des notaires souligne, pour le troisième trimestre, une poursuite de la progression des transactions, en valeur et en volume.
Dans sa dernière publication mensuelle, le baromètre LPI-Se Loger fait apparaître, dans l'immobilier ancien, une baisse des prix affichés. Elle s’établit à 0,4 % en moyenne sur les trois derniers mois de 2017, en tenant compte du recul de décembre. Rien de significatif à ce stade. En fait, dans le détail, la décélération est plus sensible sur le marché des maisons, avec des prix signés qui diminuent en moyenne de 2,1 % (2 996 € / m2). A l’inverse, les prix des appartements évoluent peu en décembre. De sorte que la moyenne trimestrielle continue à s’afficher à la hausse (+ 0,1 %, à 3 826 € / m2).
Le maintien des prix à un niveau élevé se trouve aussi confirmé par les dernières statistiques de l’Ordre des Notaires. Elles portent sur le troisième trimestre. Les prix de vente et les volumes des transactions ont continué de progresser pour les appartements comme pour les maisons, et cela, dans toute la France.
Au point qu’à la fin du mois d’octobre, un nouveau record historique de 958 000 cessions sur un an a été battu. Il s’établissait à 829 000 en 2016 à la même époque.
Certains départements comme le Bas-Rhin, les Landes ou la Charente-Maritime se distinguent par une activité particulièrement soutenue (+ 35 %, + 33 % et + 29 %).
Pour autant, analysent les notaires, il ne faut pas voir là de danger de surchauffe. Et d’en vouloir pour preuve l'indicateur avancé des avant-contrats : les premiers chiffres indiquent une stabilisation des prix de cession.