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Cinq bonnes raisons d’investir dans des SCPI en 2018

Cet article a été écrit par Francois Le Brun Publiée le :

L’exercice 2017 promet de battre de nouveaux records de collecte.  Cependant, l’engouement collectif n’est pas un motif suffisant pour investir à son tour. Il faut des arguments rationnels. Les SCPI n’en manquent pas.

Les chiffres de la croissance française à la fin de 2017 sont une bonne nouvelle pour tous, et notamment pour les particuliers qui investissent dans les SCPI. Si les entreprises réinvestissent, elles vont avoir besoin d’accroître leurs locaux (bureaux, entrepôts). Sans compter qu’elles ont aussi à s’adapter, pour négocier les virages de la révolution numérique et de la transition énergétique. Face à leurs besoins en immeubles de dernière génération, les SCPI jouent un rôle économique majeur. Car c’est métier des sociétés de gestion que d’y répondre par une offre pertinente. Cette réalité du terrain constitue la première bonne raison d’investir dans des SCPI.

La deuxième découle de la précédente : les SCPI permettent d’accompagner la croissance là où elle se trouve. Non seulement dans des secteurs d’activités diversifiés (l’hospitalier, l’hôtellerie, les entrepôts) mais aussi dans les zones géographiques. Si nombre de sociétés de gestion vont convertir en Europe l’épargne de particuliers français, c’est parce qu’elles y trouvent des actifs qui combinent le dynamisme économique de certaines régions -à l’exemple des grandes villes en Allemagne- avec des rentabilités attractives, puisqu’elles avoisinent souvent les 5%.

C’est la troisième bonne raison :  le rendement du placement. Il est de l’ordre de 4,3% pour 2017. Certes, il baisse, puisqu’il était en moyenne de 5,21% en 2012. Mais il reste sans concurrence, comparé à celui des fonds en euros logés dans les contrats d’assurance vie. A la lecture des premiers chiffres qui commencent à être publiés, il apparaît que la moyenne tourne autour de 2%, mais le taux est parfois bien plus faible : jusqu’à 1,6%. Il en sera ainsi tant que les taux d’intérêt resteront aussi bas. Les obligations ne pourront pas être de bon rapport. En revanche, les SCPI retournent cette situation à leur avantage.  En effet, quand les taux sont bas, ils le sont aussi pour emprunter. L’effort de remboursement est donc moins contraignant.

La quatrième bonne raison réside là : la pierre papier, tout comme l’immobilier en général, est le seul patrimoine qui peut se constituer à crédit. La conjoncture s’y prête doublement. Non seulement, l’emprunt ne coûte pas cher, mais les dividendes tirés des loyers sont généreux. Du coup, ils peuvent contribuer à soulager encore davantage les mensualités d’emprunt.

Autant il serait imprudent de s’endetter pour acheter des actions, autant ici, la même démarche est raisonnable. Pourquoi cela ? Parce que, en cas de mauvais choix de placement sur les titres boursiers, leur valeur peut être ramenée à zéro. L’objet du placement est anéanti, alors que les mensualités de remboursement du prêt continuent à courir. 

A l’inverse, dans le cadre d’une SCPI, un immeuble ne peut jamais tomber en dessous d’une certaine valeur vénale. De surcroit, quand une action ne vaut plus rien, la société qui l’a émise n’est probablement pas plus vaillante. Elle n’est donc pas en mesure de verser des dividendes. Tandis qu’avec une SCPI, le loyer des immeubles continue à produire des revenus.

Au surplus, sur le marché secondaire d’échanges des parts de SCPI, les mouvements ne connaissent pas les saccades de la Bourse. La faible volatilité des SCPI constitue la cinquième bonne raison. 

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