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La Banque de France confirme l’attrait des Français pour les SCPI et les OPCI

Cet article a été écrit par Francois Le Brun Publiée le :

L’encours des Fonds immobiliers (OPCI et SCPI) s’est envolé de 20% l’an dernier, selon les statistiques annuelles de la Banque de France. L’attrait intrinsèque des Français pour la pierre explique en partie cet engouement. Les piètres performances des placement monétaires y sont aussi pour beaucoup. 

Les Fonds immobiliers atteignent à ce jour 100 milliards d’euros d’actif net à fin 2017. Cet encours est en progression de 20,5% sur l’année 2017. Il a été obtenu par une collecte abondante de 17 milliards d’euros. La performance a été obtenue respectivement par les OPCI (+ 11 milliards d’euros) et les SCPI (+ 6 milliards). Ces chiffres sont extraits du bulletin Stat Info de février 2018, publié par la Banque de France.

On y relève aussi que les ménages détiennent directement 36% des parts de fonds. Une grosse moitié (56%) est détenue par les compagnies d’assurance. Le reste (8%) est partagé entre les banques, les investisseurs institutionnels internationaux et les administrations publiques.

Les OPCI grand public affichent un rendement moyen de l’ordre de 3.50%. Celui des SCPI est sensiblement plus élevé, de l’ordre de 4,43%. Les meilleures SCPI, souligne l’enquête, publient même des rendements supérieurs à 6%.

Les immeubles de bureaux représentent 49% des placements et géographiquement, l’Ile de France (Paris inclus) concentre 61% des investissements.

Concernant les autres types de placements, la collecte d’OPC monétaires au 4ème trimestre 2017 a été en nouveau en recul de 21 milliards par rapport à la même période de l’année dernière, après une baisse de 7 milliards le trimestre précédent. Sur l’année, les OPC monétaires enregistrent cependant un flux net légèrement positif (+ 4 milliards), en raison essentiellement de souscriptions des assurances (+ 13 milliards).

Quant aux autres OPC, ils ont connu un niveau de collecte très soutenue avec une progression de 46 milliards, le niveau le plus élevé depuis 2006). Ce bond survient après une baisse de 4 milliards en 2016. Les OPC non monétaires ont poursuivi leurs achats nets d’obligations (+ 20 milliards), le reste des investissements étant placé en actions françaises mais surtout internationales.

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