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Actualité SCPI

Le prix de souscription de la part de la SCPI Epargne Foncière est passé à 800 euros

Cet article a été écrit par Francois Le Brun Publiée le :

Depuis le 2 Février, le prix de la part d’Epargne Foncière est revalorisé à 800 euros, contre 785 euros jusqu’à lors. La société de gestion La Française Real State Managers a aussi allongé le délai de jouissance.

Nouveau prix, nouveau délai : depuis le 2 Février, le prix de la part d’Epagne Foncière est de 800 euros, et depuis le 9 Février, le délai de jouissance est porté au premier jour du 4e mois suivant le mois de la souscription. En Novembre, une modification était déjà intervenue, dans le sens d’un raccourcissement, au lieu, cette fois, d’un allongement. Ces coups d’accordéon s’expliquent par la nécessité de canaliser les flux de collecte, pour être en mesure de les convertir ensuite en investissements de qualité.

La valorisation de la part a aussi évolué. A la fin de 2016, elle s’établissait à 850,39 € pour un prix de souscription à 785 €. Comme le patrimoine s’est récemment agrandi, et que les immeubles ont été acquis à des prix du mètre carré qui n’ont pas cessé d’augmenter, en particulier en région parisienne, la société de gestion a décidé d’intégrer cette réalité nouvelle dans le prix de la part. Elle l’a donc augmenté de 1,91%, pour le porter à 800 €.

Ces deux méthodes - modification du moment de mise en jouissance des parts, et actualisation du prix de la part- sont courantes chez les sociétés de gestion. Elles répondent, comme on l’a vu, à deux nécessités : répondre à l’afflux de collecte et adapter les actifs immobiliers à la réalité du marché.

Elles obéissent aussi à un troisième impératif : maintenir une égalité entre souscripteurs. C’est-à-dire entre ceux qui détiennent des parts de longue date et les nouveaux arrivants.

Il ne serait pas normal en effet que les anciens soient pénalisés par des choix d’investissements hasardeux, uniquement dictés par l’urgence d’absorber les nombreuses liquidités collectées.

Il ne serait pas normal non plus que de nouveaux acquéreurs puissent devenir, ces temps-ci, copropriétaires d’immeubles à des prix en-deçà de la réalité du marché.

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