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L’immobilier de commerce résiste au variant Delta selon Knight Frank

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La dernière étude du spécialiste de l’immobilier d’entreprise Knight Frank sur l’immobilier de commerce en France montre une belle résistance de cette classe d’actifs à la quatrième vague épidémique liée au variant Delta, alors que les trois précédentes vagues avaient eu un impact très significatif en raison des restrictions sanitaires imposées (fermetures administratives, confinements, couvre-feux…).

Un fort redémarrage du commerce, en particulier dans les zones commerciales de périphérie

La révision à la baisse des loyers et le retour d’une dynamique de croissance chez certaines grandes enseignes ont boosté les centres commerciaux et les commerces de centre ville, après de longs mois de morosité. Lors du démarrage de l’épidémie en mars 2020, la crainte principale était de voir une vague de faillites se matérialiser chez les commerçants. Fort heureusement, les différents plans de soutien économique qui ont été mis en œuvre depuis 18 mois ont permis d’éviter ce scénario noir.

« Un an [après le début de la pandémie], c’est plutôt la résistance du monde de la distribution qui est à souligner, estime ainsi Antoine Grignon, Head of Retail chez Knight Frank France. Les défaillances d’entreprises sont au plus bas et près des deux tiers des enseignes ayant fait l’objet d’une procédure de sauvegarde depuis le début de l’épidémie ont pour l’instant été reprises. Ces rachats permettront de relancer certaines marques, mais contribueront également à accentuer les opérations de rationalisation de réseaux de magasins, aux dépens des emplacements les moins rentables ».

A l’image de ce qui s’est produit sur l’immobilier résidentiel, les consommateurs ont plus facilement retrouvé le chemin du commerce physique dans les zones périphériques, plus aérées et accessibles en mode de transport individuel. Mais les grandes rues commerçantes de centre ville ont également retrouvé des couleurs. « Les derniers mois ont confirmé la bonne résistance des zones commerciales de périphérie. Moins impactées que les centres commerciaux et les centres-villes par les mesures de restriction sanitaire, la baisse des flux touristiques et la percée du télétravail, celles-ci bénéficient notamment de la croissance démographique des territoires périurbains. Une croissance que semble d’ailleurs conforter l’épidémie d’après les derniers chiffres du marché de l’immobilier résidentiel » résume Antoine Grignon.

Un net rebond des investissements prévu au 2ème semestre 2021

Au cours des années 2010, les commerces étaient une des classes d’actifs préférées des investisseurs immobiliers, car cette typologie de biens était réputée être moins cyclique que celle des bureaux. La pandémie a bien sûr rebattu les cartes sur l’immobilier tertiaire, avec en particulier l’émergence de la  logistique comme secteur phare. Sans surprise, les commerces ayant été très touchés par les franchises de loyers et les baisses de valeurs métriques, ce segment de l’immobilier tertiaire a connu une forte baisse des investissements à partir du 2ème semestre 2020. Le 1er semestre 2021 a marqué un point bas sur les volumes investis : « un peu moins de 700 millions € ont été engagés sur le marché français des commerces au 1er semestre 2021, soit une baisse de 69 % par rapport à la même période en 2020 et le niveau le plus bas enregistré sur un semestre depuis le début des années 2000 », estime ainsi Antoine Grignon.

Le recul enregistré au 1er semestre 2021 est surtout lié au faible nombre de grandes transactions -seulement 5 opérations pour plus de 50 millions €, et parmi elles une seule de plus de 100 millions €-. Mais les promesses de ventes en cours laissent augurer d’un fort rebond de l’activité au 2ème semestre 2021, avec des volumes qui dépasseront largement le milliard d’euros. Knight Frank estime que les volumes engagés en immobilier de commerce sur l’ensemble de l’année 2021 devraient se situer entre 2 et 2,5 milliards € (contre 4,5 milliards € en 2020, année qui était déjà en retrait de 31% par rapport à 2019 selon l’expert immobilier CBRE).

Pour 2022, Knight Frank se veut optimiste et estime que la dynamique des investissements en immobilier de commerce devrait se poursuivre en France : « L’activité pourrait même gagner en vigueur en 2022 grâce au retour important des Français en magasin et aux prévisions de forte hausse de la consommation. Favorisant le rétablissement du marché locatif, ceci contribuera au regain du marché de l’investissement, avec des investisseurs plus confiants quant aux possibilités de revalorisation des actifs de commerce », anticipe Antoine Grignon.

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