SCPI et OPCI : une grande diversité d’acquisitions

Cet article a été écrit par Blandine Blanc Durand Publiée le : 27 septembre 2017

OPCI et SCPI ne sont pas en panne d’idées. En France ou en Europe, elles investissent aussi bien dans des bureaux, commerces, plateforme logistique, clinique ou encore dans des résidences services pour seniors.

Dans la logique de sa stratégie d’expansion européenne, Primonial REIM annonce son premier investissement direct en Espagne pour Primovie. Il s’agit de la clinique Sant Antoni à Barcelone (20 m€, 16000m2. Livré en 2011, le bien est à la fois une clinique de réhabilitation et une maison de retraite pour personnes âgées dépendantes. L’établissement est géré par un exploitant espagnol reconnu et loué dans le cadre d’un bail long terme. Confiant Selon Laurent Fléchet, président du directoire, estime que l’Espagne est « un marché en devenir qui recèle de nombreuses opportunités ».

Pierre Sélection (BNP Paribas REIM France) a acquis un local commercial en pied d’immeuble situé dans le Triangle d’Or « haut lieu du shopping » bordelais. Loué à une célèbre enseigne de prêt-à-porter, le local s’étend sur une surface de 340 m².

A la tête de 17 actifs majoritairement de bureaux BNP Paribas Diversipierre (BNP Paribas REIM France) vient de signer sa 1ère acquisition au Luxembourg. Précisément, il s’agit de bureaux (4000m2) situé au sein de la galerie Beaumont, « un emplacement prime attractif ». Selon Guillaume Delattre, Directeur Général Délégué en charge de l’Asset Management, des Investissements & Arbitrages, cette opération offre l’opportunité à l’OPCI « de s’implanter sur un nouveau marché européen aux perspectives dynamiques, en investissant dans un actif immobilier offrant d’excellents fondamentaux tant par son emplacement que sur le plan de la qualité du locataire ».

Novapierre Allemagne a rentré un centre commercial « LI0 » à Berlin-Lichterfelde. Construit en 2006 et rénové en 2013, l’ensemble développe une surface locative totale d’environ 12600m², dont les deux tiers sont des locaux commerciaux. Le solde est occupé par une salle de gym. Il est « quasiment entièrement loué ». D’ici la fin d’année, la SCPI vise un volume d’investissement d’environ 300m€, principalement dans les entrepôts commerciaux et les petits centres commerciaux. « La focale étant mise sur les actifs d’une valeur comprise entre 5 et 40m€, de préférence avec des baux de six à huit ans fermes ».

PFO2 (Perial AM) a choisi l’immeuble de bureaux « le Centralis » à Bourg la Reine pour 20m€. Livré en 2008 et développant une surface de 5350m2 l’immeuble est occupé à 100% par 6 locataires offrant ainsi une mutualisation du risque locatif.

Groupama Gan Pierre 1 (Groupama Gan Reim) continue d’étoffer son patrimoine. Récemment un portefeuille de 6 commerces (Belfort, Bergerac, Cannes, Limoges et Nancy) pour 16,9m€ puis une plateforme logistique en VEFA près de Troyes . Cet actif de 37800m2 (24m€) sera à sa livraison (mars 2018) loué à l’Etat français sur la base d’un bail ferme de 9 ans. Il bénéficiera en outre de la certification BREEAM ce qui montre « la volonté et l’engagement de l’OPCI de se positionner sur des actifs neufs et de qualité disposant de locataires de référence et s’inscrivant dans une démarche environnementale vertueuse ».

Amundi a acquis auprès de Grosvenor Europe le portefeuille "Equinoxe", soit un ensemble de commerces dans des zones commerciales en région. Cet investissement a été réalisé en indivision avec 50% pour Edissimmo, 35% pour Génépierre et 15% pour Gemeo Commerce.

Lafitte Pierre (AEW Ciloger) s’intéresse aux résidences services seniors. Celle qui a été choisie par la SCPI est située à Marseille et fait partie intégrante du projet « Parc habité », un important ensemble urbain comprenant logements, commerces, bureaux et divers équipements, dont le nouvel hôpital européen. A sa livraison fin 2019, la résidence développera à une surface de 4900m2 et sera exploitée par Domitys. D’après Arsène Marques, Directeur Immobilier chez AEW Ciloger, « cette acquisition s’inscrit dans la volonté de poursuite de la diversification du patrimoine » de la SCPI et « d’accéder à une classe d’actifs décorrélée du niveau de l’emploi tertiaire (immeubles de bureaux) ou du niveau de la consommation des ménages (immeubles de commerces) en augmentant la durée ferme des baux ». Enfin, le dirigeant rappelle que Lafitte Pierre affiche au 30 juin environ 600 m€ d’actifs et sa collecte pourrait atteindre 175 m€ en 2017.