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Après l’Allemagne et les Pays-Bas au deuxième trimestre, l’Espagne, l’Italie et l’Irlande au troisième, la Finlande et l’Espagne ont été à l’honneur des sociétés de gestion durant la fin d’année 2017. Mais c’est quand même l’Allemagne qui est restée la destination de prédilection.
L’explication de cette stratégie d’élargissement du cadre est donnée par Béatrice Guedj, directrice de recherches à l’IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière) : « Les SCPI sont poussées hors de leur périmètre domestique par une stratégie défensive de maximisation du couple rendement-risque. Elles cherchent à augmenter leur rendement grâce à un potentiel de croissance plus élevé sur des métropoles dynamiques ; et à en minimiser la volatilité via des baux sécurisés ». En résumé : « mieux vaut investir sur des métropoles étrangères gagnantes que sur des territoires domestiques secondaires ».
Or il se trouve que la croissance économique des métropoles en Europe est bien supérieure au rythme tendanciel français. Cette expansion est tirée par une amélioration de la productivité, géographiquement concentrée au sein des plus grandes villes. Or la France est moins bien dotée que ses voisines en villes susceptibles de procurer de bons rendements locatifs. C’est pourquoi cette politique d’acquisitions hors frontières devrait continuer à être observée en 2018.
Au quatrième trimestre, elle s’est traduite pour Corum, par une acquisition en Finlande et une autre en Espagne. La Française REM, de son côté, avait acquis une zone commerciale en Allemagne, à Bad Kreuznach, pour le compte de sa SCPI LF Europimmo.
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