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Au 1er trimestre 2020, le prix des logements anciens continue de flamber malgré le début de l’épidémie de Covid-19

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L’Insee vient de sortir les chiffres pour le logement ancien en France au 1er trimestre 2020. C’est une période très intéressante à analyser puisqu’elle correspond au début du confinement lié à l’épidémie de Covid-19 à partir du 15 mars. Les données sont malgré tout à relativiser car très peu de transactions ont en réalité été enregistrées entre le 15 et le 31 mars.

Les logements anciens n’en finissent plus de voir leurs prix augmenter en France, ce phénomène -concentré sur les grandes métropoles depuis quelques années- a fini par se généraliser en 2019 à l’ensemble du territoire. L’Insee estime qu’au 1er trimestre 2020, les prix des logements anciens en France -hors Mayotte- ont encore accéléré par rapport aux trimestres précédents, s’affichant en hausse de 1,9% sur un trimestre en données provisoires corrigées des variations saisonnières. C’est 46% de plus qu’au 4ème trimestre 2019, et 90% de plus qu’au 3ème trimestre 2019 ! Si l’on regarde sur une année glissante, la hausse enregistrée est de 5%, alors qu’elle se limitait à 3,7% et 3,2% respectivement au 4ème et 3ème trimestre 2019. Pour les appartements, le résultat est encore plus spectaculaire avec +6,4% à l’échelle nationale sur 12 mois au 31 mars 2020 (+4% pour les maisons).

La question qui va maintenant se poser est bien sûr si l’épidémie et la crise économique qui se profile pour l’année 2020 vont être en mesure de casser cette dynamique quasi-exponentielle sur les prix des logements anciens. L’Insee se veut prudente, y compris sur le chiffre qui vient d’être publié pour le 1er trimestre : « compte tenu du contexte de lutte contre la propagation du Covid-19, les statistiques publiées dans ce numéro d’informations rapides peuvent être moins précises qu’à l’accoutumée, du fait de délais additionnels de traitement ou de déclarations administratives. Cette publication concerne le premier trimestre 2020 et est donc affectée par deux semaines de confinement ».

D’autres échos pourraient laisser penser que le marché va un peu refroidir dans les trimestres qui arrivent. En effet, les agents immobiliers et les notaires qui sont en première ligne quant aux transactions post-confinement observent actuellement un abandon record de dossiers sous promesse : «On a 10 à 15 % des compromis qui ne vont pas au bout. C’est très inhabituel. En temps normal, cela n’arrive pas, ou très rarement», observe ainsi Thierry Delesalle, porte-parole de la Chambre des notaires de Paris. Ce constat est partagé par la majorité des notaires ayant redémarré leur activité depuis le 11 mai. «Il y a un peu de casse dans l’ancien, on ne peut pas dire le contraire», renchérit Charles Flobert, notaire à Saint-Maur-des-Fossés. Du côté des banques, les octrois de crédit se sont également durcis, les établissements bancaires suivant en cela avec un peu de décalage les recommandations du Haut Comité à la Stabilité Financière (HCSF). Les notaires observent ainsi une hausse sensible des refus de prêts sur des opérations sous promesse, ce qui est un phénomène nouveau et pourrait laisser présager un recul de l’appétit des acheteurs.

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