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Comment optimiser sa fiscalité en SCPI pour minimiser ses impôts

La fiscalité des SCPI présente des spécificités importantes à maîtriser pour optimiser sa charge fiscale. Cet article détaille l'imposition des revenus fonciers, les règles applicables aux plus-values de cession et l'impact des prélèvements sociaux. 

Vous découvrirez les différences entre régime micro-foncier et régime réel, les particularités des SCPI étrangères et l'intégration dans l'IFI. Des stratégies d'optimisation fiscale et des outils pratiques complètent cette présentation pour vous accompagner dans vos déclarations.


Important : L'investissement en SCPI comporte un risque de perte en capital. Il s'agit d'un placement à long terme. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent des conditions du marché immobilier. La liquidité est limitée. Le traitement fiscal ne peut constituer le seul motif d’investissement et est susceptible d’évoluer dans le temps.
 

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Quelle est la fiscalité des SCPI ? Une vue d'ensemble pour mieux décider

Comprendre les différents flux imposables issus d'une SCPI


Une SCPI génère différents types de revenus soumis à des règles fiscales spécifiques. Les revenus immobiliers constituent le flux principal avec la redistribution des loyers perçus par la société de gestion, nets de charges foncières et de frais de gestion. 

Ces distributions mensuelles ou trimestrielles représentent la rémunération de votre investissement et subissent l'impôt sur le revenu selon votre taux marginal. Elles peuvent parfois être augmentées de distributions exceptionnelles, par exemple issues de cession d’actifs réalisées dans des conditions favorables par la SCPI.


Les plus-values de cession interviennent lors de la revente de vos parts de SCPI. Cette plus-value correspond à la différence entre le prix de vente et le prix d'achat, majoré des frais de souscription. L'imposition dépend de la durée de détention avec un système d'abattements progressifs qui peut réduire significativement la charge fiscale.


L'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) peut s'appliquer si la valeur de votre patrimoine immobilier total détenu en pleine propriété dépasse 1,3 million €. Les parts de SCPI entrent dans cette assiette imposable selon leur valeur de retrait ou leur valeur IFI fournie par la société de gestion. Cette imposition concerne un nombre limité d'investisseurs mais nécessite une attention particulière.


Les prélèvements sociaux s'ajoutent systématiquement à l'impôt sur le revenu au taux global de 17,2 %. Ces contributions sociales (CSG, CRDS, prélèvement de solidarité) s'appliquent sur tous les revenus distribués et les plus-values réalisées. Une partie de la CSG (6,8 %) reste déductible des revenus imposables l'année suivante.


Pourquoi la fiscalité SCPI est-elle spécifique ?


La fiscalité des SCPI diffère de l'immobilier détenu en direct par son caractère collectif et mutualisé. Contrairement à un bien immobilier personnel, l'investisseur en SCPI ne détient pas directement les murs, mais des parts d'une société civile propriétaire du patrimoine. Cette structure juridique particulière implique un traitement fiscal adapté qu'il convient de maîtriser.


La transparence fiscale constitue le principe fondamental des SCPI. La société ne supporte pas d'impôt sur les sociétés mais redistribue la quasi-intégralité de ses revenus nets aux associés. Chaque porteur de parts déclare sa quote-part des revenus proportionnellement à sa participation dans la SCPI. Cette transparence évite la double imposition mais reporte l'obligation fiscale sur l'investisseur.


Les spécificités géographiques ajoutent une complexité supplémentaire. Les SCPI investies à l'étranger génèrent des revenus de source étrangère soumis aux conventions fiscales internationales. Le crédit d'impôt permet d'éviter la double imposition mais nécessite des démarches déclaratives spécifiques et une veille fiscale internationale.


La gestion déléguée simplifie les obligations administratives par rapport à l'immobilier direct. La société de gestion fournit annuellement un récapitulatif fiscal détaillant les revenus distribués et leur qualification. Ce document facilite la déclaration fiscale mais ne dispense pas de comprendre les mécanismes d'imposition applicables.
 

Comment sont imposés les revenus fonciers générés par une SCPI ?

Traitement fiscal des loyers redistribués par la SCPI


Les revenus distribués par une SCPI relèvent de la catégorie des revenus fonciers dans votre déclaration d'impôts. Cette qualification s'applique même si vous ne détenez pas directement les biens immobiliers mais seulement des parts de la société propriétaire. L'administration fiscale considère que vous percevez votre quote-part des loyers générés par le patrimoine de la SCPI.


La déclaration s'effectue dans la section revenus fonciers de votre déclaration annuelle. Vous devez reporter le montant total des distributions perçues dans l'année, tel qu'indiqué sur le document fiscal fourni par la société de gestion. Ce montant correspond aux revenus bruts avant déduction éventuelle des charges déductibles selon le régime fiscal choisi.
L'imposition suit le barème progressif de l'impôt sur le revenu selon votre taux marginal. Les revenus fonciers s'ajoutent à vos autres revenus (salaires, pensions, BIC, BNC) pour déterminer votre revenu global imposable. Cette intégration peut vous faire basculer dans une tranche supérieure d'imposition selon le montant des distributions perçues.


Les prélèvements sociaux s'appliquent systématiquement au taux de 17,2 % sur la totalité des revenus fonciers déclarés. Cette imposition s'ajoute à l'impôt sur le revenu et ne bénéficie d'aucun abattement ou réduction. Les prélèvements sociaux sont calculés et prélevés lors de l'établissement de votre impôt sur le revenu.


Différences de traitement selon l'origine géographique des revenus


  • Les revenus provenant d'immeubles français suivent le régime fiscal national sans complication particulière. L'imposition s'effectue selon les règles françaises de droit commun avec l'application du barème progressif et des prélèvements sociaux au taux standard. Cette simplicité facilite les déclarations et la planification fiscale.

  • Les revenus de source étrangère bénéficient souvent d'un traitement fiscal préférentiel grâce aux conventions fiscales internationales. Ces accords bilatéraux peuvent réduire la charge fiscale globale en évitant la double imposition et en appliquant des taux réduits selon les pays. L'investisseur bénéficie généralement d'un crédit d'impôt égal à l'impôt français qui serait dû si l’investissement concernait des actifs domestiques. Un mécanisme de réintégration dans le revenu fiscal de référence laisse néanmoins une quote-part implicite de fiscalité française sur ce type de revenus de source étrangère.


La procédure du crédit d'impôt nécessite des démarches administratives spécifiques. Vous devez conserver les justificatifs transmis par la société de gestion et les joindre à votre déclaration française. Le crédit d'impôt s'impute sur votre impôt français selon certaines règles et limites, et selon la législation en vigueur.


Les SCPI européennes présentent souvent des avantages fiscaux attractifs selon les pays d'investissement. L'Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique appliquent des retenues à la source réduites qui peuvent parfois abaisser la fiscalité globale. Ces optimisations nécessitent une analyse au cas par cas selon votre situation patrimoniale et fiscale.

Faut-il opter pour le régime réel ou le micro-foncier ?

Le régime micro-foncier : simple mais limité


Le régime micro-foncier constitue une option simplifiée réservée aux investisseurs remplissant des conditions strictes. Vos revenus fonciers bruts totaux ne doivent pas dépasser 15 000 € par an et vous ne devez pas détenir uniquement des parts de SCPI, mais également de l’immobilier en direct. Cette limitation exclut de nombreux investisseurs en SCPI du bénéfice de ce régime.


L'application du micro-foncier permet un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus fonciers bruts. Cet abattement couvre fictivement l'ensemble des charges déductibles sans justification particulière. Le calcul s'effectue automatiquement et ne nécessite aucune démarche spécifique de votre part lors de la déclaration.


Les contraintes du régime micro-foncier limitent considérablement les possibilités d'optimisation. Vous ne pouvez déduire aucune charge réelle, notamment les intérêts d'emprunt si vous avez financé votre investissement SCPI par crédit. Cette limitation peut s'avérer pénalisante selon votre situation patrimoniale et vos modalités de financement.


L'option pour le régime micro-foncier s'exerce tacitement si vous remplissez les conditions d'éligibilité. Vous pouvez renoncer à ce régime pour opter pour le régime réel en déclarant vos revenus fonciers selon ce régime. Cette renonciation engage pour au moins trois années fiscales consécutives et nécessite une réflexion approfondie.


Le régime réel : un levier d'optimisation à exploiter


Le régime réel constitue le régime de droit commun applicable à la majorité des investisseurs en SCPI. Il permet de déduire l'ensemble des charges réellement supportées pour l'acquisition et la conservation des revenus fonciers. Cette déduction s'effectue sur justificatifs et nécessite une tenue de comptabilité plus rigoureuse. Une partie de celle-ci est effectuée par la société de gestion de la SCPI (disponible dans le rapport annuel).


Les charges déductibles en régime réel comprennent plusieurs catégories de dépenses. Les intérêts d'emprunt constituent le poste principal pour les investissements financés par crédit. Ils interviennent au niveau de l’associé. Les frais de gestion versés à la société gestionnaire, les frais d’entretien courant et de réparation du patrimoine, ainsi que les charges liées à la vacance locative (habituellement payées par le locataire) constituent les principaux postes intrinsèques à la SCPI.


La déduction pour frais et charges peut créer un déficit foncier si les charges dépassent les revenus. Ce déficit s'impute sur vos autres revenus dans la limite de 10 700 € par an. L'excédent éventuel peut être reporté sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Cette optimisation nécessite une stratégie fiscale adaptée à votre situation globale.


Comparaison des deux régimes en situation réelle


Pour illustrer l'impact du choix de régime fiscal, considérons un investissement de 50 000 € en SCPI financé à 70 % par emprunt. Prenons une hypothèse de taux de distribution net de 4,8 % pour cette SCPI. 

Les revenus distribués nets de charges s'élèvent à 2 400 €par an. Considérons que pour distribuer ce montant, la SCPI a perçu 3400 € de loyers bruts par an (avec des charges foncières de 1000 €). 

Du côté de l’associé, les « intérêts d'emprunt » (assurance comprise) s’élèvent à environ 800 € annuels (moyenne annuelle du coût du crédit assurance comprise pour 35 000 € empruntés sur une durée de 15 ans à 3,50 % hors assurances).


  • En régime micro-foncier, l'abattement forfaitaire de 30 % ramène le revenu foncier imposable à 2380 € (= 3400 € x (1-30 %)). L'imposition s'effectue sur cette base selon votre taux marginal. Pour un contribuable taxé à 30 %, l'impôt s'élève à 714 € majorés des prélèvements sociaux (409 €), soit une imposition totale de 1123 €.

  • En régime réel, la déduction des intérêts d'emprunt et des frais d’assurance réduit significativement l'assiette imposable (qui part du revenu net de charges !). Avec 800 €d'intérêts, assurance comprise, le revenu imposable tombe à 1 600 €. L'imposition totale s'établit alors à 755 €, générant une économie de 367€ par rapport au micro-foncier.


Cette comparaison démontre l'intérêt du régime réel pour les investissements financés par emprunt. L'écart se creuse avec l'importance du financement et la durée de remboursement. L'analyse doit intégrer votre situation fiscale globale et vos perspectives d'évolution patrimoniale.

Comment sont imposées les plus-values lors de la revente de parts de SCPI ?

Calcul de la plus-value imposable selon la durée de détention


La plus-value de cession se calcule par différence entre le prix de vente et le prix de revient de vos parts de SCPI. Le prix de revient comprend le prix d'acquisition frais de souscription inclus et majoré des éventuels frais d'acquisition. Cette méthode de calcul s'aligne sur les règles applicables aux plus-values immobilières.


Les abattements pour durée de détention réduisent progressivement l'imposition de la plus-value. Pour l'impôt sur le revenu, l'abattement débute à partir de la sixième année de détention à raison de 6 % par an jusqu'à la 21e année, puis 4 % par an jusqu'à l'exonération totale à 22 ans. Ce mécanisme récompense la détention long terme, et est ainsi aligné avec l’horizon recommandé pour tout placement immobilier.


Les prélèvements sociaux bénéficient d'un calendrier d'abattements différent et moins favorable. L'exonération totale n'intervient qu'au bout de 30 ans de détention avec un abattement de 1,65 % par an entre la 6e et la 21e année, puis 1,60 % entre la 22e et la 30e année. Cette différence maintient une imposition résiduelle même après exonération de l'impôt sur le revenu.
 

Durée de détention

Abattement IR

Abattement PS

Exonération totale

Moins de 6 ans

0%

0%

Non

6 à 21 ans

6% par an

1,65% par an

Non

22 ans

+4% (100% au total)

+1,60% (28% au total)

IR seulement

23 à 30 ans

100%

9% par an

Totale (à 30 ans)

Cette progressivité des abattements incite à la conservation long terme des parts de SCPI et pénalise les reventes prématurées. La stratégie de cession doit intégrer ces considérations fiscales pour optimiser l'imposition globale.


Taux d'imposition applicables et modalités de déclaration


L'impôt sur le revenu applicable aux plus-values immobilières s'établit au taux fixe de 19 % sur la plus-value nette après abattements. Ce taux forfaitaire s'applique quel que soit votre taux marginal d'imposition habituel. Cette règle évite la progressivité de l'impôt sur le revenu pour les plus-values de cession.


Les prélèvements sociaux s'appliquent au taux global de 17,2 % sur la plus-value nette après application de leurs abattements spécifiques. Ces contributions s'ajoutent à l'impôt de 19 % pour porter l'imposition totale à 36,2 % maximum sur les plus-values de moins de six ans. Cette charge fiscale élevée justifie l'intérêt des abattements pour durée de détention.


La surtaxe sur les plus-values élevées peut majorer l'imposition pour les plus-values supérieures à 50 000 €. Cette surtaxe progressive varie de 2 % à 6 % selon le montant de la plus-value et s'ajoute aux impositions de base. Elle concerne principalement les cessions importantes ou les investisseurs détenant des portefeuilles SCPI conséquents.


La déclaration de la plus-value s'effectue lors de la cession via la déclaration n°2048-IMM remise par l'intermédiaire financier. Cette déclaration calcule automatiquement la plus-value imposable et les impôts dus. Le paiement s'effectue simultanément à la déclaration, généralement par prélèvement sur le produit de cession.

Que faut-il savoir sur les prélèvements sociaux appliqués aux SCPI ?

Application des prélèvements sociaux sur les revenus fonciers


Les prélèvements sociaux constituent une imposition obligatoire qui s'ajoute à l'impôt sur le revenu sur tous les revenus du patrimoine. Le taux global de 17,2 % se décompose en plusieurs contributions : CSG (9,2 %), CRDS (0,5 %), prélèvement de solidarité (7,5 %). Ces taux s'appliquent uniformément sans abattement ni réduction.


L'assiette des prélèvements sociaux correspond au montant total des revenus fonciers déclarés. Contrairement à l'impôt sur le revenu qui peut bénéficier de certains abattements ou réductions, les prélèvements sociaux s'appliquent sur la base brute des revenus. Cette règle majore significativement la charge fiscale totale sur les revenus de SCPI.


Les prélèvements sociaux sont calculés et recouvrés en même temps que l'impôt sur le revenu. Ils figurent sur votre avis d'imposition et font l'objet du même calendrier de paiement. Cette centralisation simplifie les démarches administratives mais peut créer des acomptes importants pour les revenus fonciers conséquents.


Les exonérations de prélèvements sociaux restent exceptionnelles et limitées à des situations particulières. Les contribuables non-résidents fiscaux français peuvent en être dispensés sous certaines conditions. Les revenus perçus via certaines enveloppes fiscales (PEA) en étaient également exempts à une certaine époque, mais les SCPI ne sont pas éligibles à ces dispositifs.


Les prélèvements sociaux ne sont par ailleurs pas appliqués sur les revenus de source étrangère. Les loyers distribués à l’étranger perçus dans le cadre de la SCPI en sont donc exonérés.


CSG déductible : comment la valoriser fiscalement ?


La CSG déductible constitue un mécanisme peu connu mais utile pour limiter l'impact fiscal des prélèvements sociaux. Sur les 9,2 % de CSG prélevés sur vos revenus fonciers, 6,8 points sont déductibles de votre revenu global imposable l'année suivante. Cette déduction réduit votre base imposable et allège votre charge fiscale future.


La déduction s'effectue automatiquement si vous cochez la case appropriée dans votre déclaration d'impôts. Le montant déductible figure sur votre avis d'imposition de l'année du prélèvement. Cette information permet de calculer précisément l'économie d'impôt générée par cette déduction selon votre taux marginal.


L'économie fiscale réelle dépend de votre taux marginal d'imposition. Pour un contribuable taxé à 30 %, la déduction de 68 € de CSG sur 1 000 € de revenus fonciers génère une économie de 20,40 €. Cette économie partielle atténue l'impact des prélèvements sociaux sans le supprimer totalement.


La valorisation de la CSG déductible nécessite une gestion pluriannuelle de votre fiscalité. L'économie d'impôt se concrétise l'année suivant la perception des revenus. Cette temporalité décalée doit être intégrée dans votre planification fiscale globale et votre trésorerie prévisionnelle.

Quelles sont les spécificités fiscales des SCPI investies à l'étranger ?

Imposition des revenus de source étrangère et crédit d'impôt


Les revenus générés par des immeubles situés à l'étranger subissent généralement une retenue à la source dans le pays de situation des biens. Cette imposition locale s'effectue selon les taux et modalités du droit fiscal étranger. Les conventions fiscales internationales organisent ensuite l'articulation avec l'imposition française pour éviter la double taxation.


Le crédit d'impôt constitue le mécanisme principal de coordination fiscale internationale. Il permet dans certains cas d'imputer sur votre impôt français le montant de l'impôt acquitté à l'étranger, en fonction de la convention fiscale applicable. Cette imputation s'effectue dans la limite de l'impôt français correspondant aux revenus étrangers. Le crédit d'impôt peut ainsi réduire significativement votre charge fiscale globale.


La procédure de crédit d'impôt est documentée dans l’aide à la déclaration d’impôt que fournit la société de gestion. Ce document atteste de l'acquittement de l'impôt local par la SCPI.


Les conventions fiscales peuvent prévoir des taux de retenue réduits pour certains types de revenus ou d'investisseurs. Les SCPI bénéficient parfois de ces taux préférentiels qui allègent l'imposition locale. Cette optimisation automatique ne nécessite aucune démarche particulière de votre part mais impacte favorablement votre fiscalité globale.


Traitement des plus-values issues d'un bien étranger


Les plus-values réalisées par une SCPI lors de la cession d'un immeuble situé à l'étranger suivent généralement le régime fiscal du pays de situation du bien. Cette imposition locale peut différer significativement des règles françaises en termes de taux, d'abattements et de modalités de calcul. La coordination avec la fiscalité française s'organise via les conventions fiscales bilatérales.


L'imposition française des plus-values étrangères dépend des stipulations conventionnelles applicables. Certaines conventions attribuent le droit d'imposer exclusivement au pays de situation du bien, exonérant ainsi la plus-value en France. D'autres prévoient une imposition concurrente avec un mécanisme de crédit d'impôt pour éviter la double taxation.


La détermination de la plus-value taxable en France suit les règles de droit commun français. Le calcul intègre les variations de change si l'investissement initial était libellé en devises étrangères. Cette conversion monétaire peut générer des plus ou moins-values de change qui s'ajoutent à la plus-value immobilière proprement dite.


Les abattements pour durée de détention s'appliquent selon les règles françaises même pour les biens étrangers. Cette règle favorable maintient l'incitation à la détention long terme des actifs immobiliers situés à l’étranger.

Les parts de SCPI sont-elles soumises à l'IFI ?

Déclaration des parts de SCPI dans le patrimoine immobilier


L'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) s'applique aux patrimoines immobiliers nets supérieurs à 1,3 million €. Les parts de SCPI entrent dans cette assiette imposable car elles représentent une quote-part de propriété d'actifs immobiliers détenus par la société civile. Cette qualification immobilière justifie leur intégration dans le calcul de l'IFI.


L'évaluation des parts de SCPI s'effectue selon leur valeur de retrait au 1er janvier de l'année d'imposition. Cette valeur correspond généralement au prix auquel vous pourriez céder vos parts sur le marché secondaire. La société de gestion fournit annuellement cette information dans ses documents fiscaux ou sur son site internet.


Certaines SCPI établissent une valeur IFI spécifique qui peut différer de la valeur de retrait. Cette valeur prend en compte la quote-part d'actifs non immobiliers détenus par la SCPI (trésorerie, créances) pour ne retenir que la fraction immobilière dans l'assiette IFI. Cette approche peut réduire l'impact de l'IFI selon la composition du patrimoine de la SCPI.


Les dettes liées à l'acquisition des parts de SCPI sont déductibles de la valeur brute pour déterminer l'assiette nette de l'IFI. Les emprunts contractés pour financer votre investissement SCPI réduisent donc votre exposition à cet impôt. Cette déduction s'applique dans la limite de la valeur des biens financés et selon certaines conditions de plafonnement.


SCPI détenues via assurance vie ou PER


Les parts de SCPI détenues via un contrat d'assurance-vie n’échappent pas à l'assiette de l'IFI. Le législateur raisonne en transparence sur les UC immobilières, comme si elles étaient détenues en direct.


Le PER (Plan d'Épargne Retraite) peut en revanche porter des parts de SCPI exonérées d'IFI pendant la phase de constitution de l’épargne (période où le contrat n’est pas rachetable). Cette exonération cesse au moment où le détenteur atteint l’âge minimum de liquidation du plan sous forme de rente ou de capital.


Cette optimisation IFI via le PER nécessite une analyse globale de votre situation patrimoniale. L'arbitrage entre exonération IFI et autres contraintes (blocage de l’épargne, transmission) doit intégrer vos objectifs patrimoniaux à long terme. L'accompagnement par un conseiller spécialisé s'avère souvent nécessaire pour optimiser ces montages complexes.

Primaliance vous accompagne dans l'optimisation et la déclaration de votre fiscalité SCPI

Un accompagnement à chaque étape de votre stratégie fiscale


Primaliance développe une expertise fiscale approfondie pour accompagner les investisseurs dans l'optimisation de leur fiscalité SCPI. Les conseillers analysent votre situation patrimoniale globale pour identifier les leviers d'optimisation disponibles. Cette approche personnalisée intègre vos objectifs de rendement, votre horizon d'investissement et vos contraintes fiscales spécifiques.


La sélection des SCPI intègre systématiquement les considérations fiscales dans les recommandations. L'arbitrage entre SCPI françaises et européennes, le choix des enveloppes de détention (direct, assurance-vie) et l'optimisation des modalités de financement font partie intégrante du conseil prodigué. Cette vision globale vous permet d’envisager également l'efficacité fiscale de votre stratégie d'investissement.


L'accompagnement déclaratif simplifie vos obligations fiscales annuelles. Les conseillers Primaliance vous assistent dans l'interprétation des documents fiscaux fournis par les sociétés de gestion et leur intégration dans votre déclaration d'impôts. Cette aide pratique évite les erreurs déclaratives et optimise l'utilisation des dispositifs fiscaux disponibles.


La veille fiscale permanente maintient vos investissements en conformité avec les évolutions réglementaires. Les modifications législatives, les changements de conventions fiscales et les nouvelles interprétations administratives sont intégrés dans le suivi de votre portefeuille. Cette réactivité préserve vos optimisations fiscales et anticipe les adaptations nécessaires.


Des outils pratiques pour simplifier la déclaration


Le document fiscal de synthèse fourni par les sociétés de gestion centralise annuellement toutes les informations nécessaires à votre déclaration fiscale. Ce récapitulatif personnalisé compile les revenus distribués par chaque SCPI, les retenues étrangères applicables et les crédits d'impôt à reporter. Cette centralisation évite la plupart des erreurs de déclaration.


Le simulateur d'impôt Primaliance projette l'impact fiscal de vos investissements SCPI selon différents scénarios. Cet outil intègre votre situation fiscale globale pour calculer l'imposition marginale de vos revenus fonciers. Les simulations comparatives éclairent vos choix d'allocation et d'optimisation fiscale.


Les comparateurs intelligents intègrent les critères fiscaux dans leurs analyses de performance. Au-delà des rendements bruts, ces outils calculent une hyppothèse de rentabilité nette après impôts selon votre situation personnelle. Cette approche globale révèle les écarts réels de performance entre différentes SCPI après prise en compte de la fiscalité. La projection ne constitue pas une promesse de performance mais a pour objectif d’illustrer les mécanismes de l’investissement.


L'assistance déclarative personnalisée vous accompagne lors de l'établissement de votre déclaration fiscale. Les conseillers vérifient la cohérence de vos déclarations, optimisent l'utilisation des dispositifs fiscaux et répondent à vos questions spécifiques. Cette expertise dédiée sécurise vos démarches et maximise vos optimisations fiscales.

FAQ : fiscalité des SCPI, imposition des revenus de SCPI, avantage fiscal des SCPI

Comment déclarer les revenus d'une SCPI ?

Les revenus de SCPI se déclarent dans la catégorie des revenus fonciers de votre déclaration annuelle. Reportez le montant indiqué sur le récapitulatif fiscal fourni par la société de gestion. Choisissez entre régime micro-foncier (abattement 30% si éligible) ou régime réel (déduction charges réelles). Les prélèvements sociaux s'appliquent automatiquement. Conservez tous les justificatifs fiscaux.

L'investissement en SCPI est-il soumis à l'IFI ?

Les parts de SCPI en pleine propriété entrent dans l'assiette IFI si votre patrimoine immobilier net dépasse 1,3 million d'euros. L'évaluation s'effectue selon la valeur de retrait ou la valeur IFI fournie par la société de gestion. Les dettes d'acquisition sont déductibles. L'exonération est possible via le PER sous conditions. Cette imposition concerne un nombre limité d'investisseurs aux patrimoines importants. Les parts détenues en démembrement (nue-propriété) ne rentrent pas dans l’assiette taxable à l’IFI.

Est-ce plus avantageux d'investir en SCPI directement ou via une assurance-vie ?

L'investissement direct offre une fiscalité simple et l'accès aux revenus immédiats. L'assurance-vie permet d'optimiser la fiscalité après 8 ans de détention avec des abattements sur les plus-values et revenus, mais reste soumise à l’IFI. Cette enveloppe convient aux horizons longs et aux stratégies de transmission. L'arbitrage dépend de votre âge, situation patrimoniale et objectifs fiscaux.

Est-ce plus avantageux d'investir en SCPI à titre individuel ou via une société ?

L'investissement individuel bénéficie de la simplicité fiscale et des abattements pour durée de détention sur les plus-values. L'investissement via société (SCI, SARL) permet d'optimiser la transmission et de déduire certains frais mais complexifie la fiscalité. Le choix dépend de votre patrimoine global, vos objectifs de transmission et votre situation fiscale. L'accompagnement d'un conseiller fiscal s'avère nécessaire pour cette analyse.

Peut-on réduire ses impôts grâce aux SCPI de défiscalisation ?

Les SCPI fiscales investissent dans des dispositifs de défiscalisation immobilière (Malraux, Pinel, déficit foncier). Elles permettent de réduire l'impôt sur le revenu en contrepartie d'obligations spécifiques : durée de détention minimale, plafonds d'investissement, types de biens éligibles. Ces SCPI s'adressent aux contribuables imposables mais présentent des contraintes et risques spécifiques.

Quelle est la transparence fiscale des SCPI ?

La transparence fiscale signifie que la SCPI ne supporte pas d'impôt sur les sociétés mais redistribue la quasi-intégralité de ses résultats aux associés. Chaque porteur de parts déclare sa quote-part des revenus proportionnellement à sa participation. Cette transparence évite la double imposition société/associés mais reporte l'obligation fiscale sur l'investisseur selon son régime fiscal personnel.

Comment sont imposés les dividendes des SCPI ?

Les distributions de SCPI ne constituent pas des dividendes au sens fiscal mais des revenus fonciers. Elles sont imposées selon le régime des revenus fonciers avec l'impôt sur le revenu au taux marginal et les prélèvements sociaux à 17,2%. Cette qualification fiscale permet la déduction de charges spécifiques mais impose une déclaration dans la catégorie foncière.

Quels sont les avantages fiscaux des SCPI ?

Les SCPI offrent plusieurs leviers d'optimisation fiscale :

  • Déduction des charges en régime réel (intérêts d'emprunt, frais de gestion, charges foncières) • Abattements progressifs sur les plus-values selon la durée de détention
  • Crédit d'impôt pour les revenus étrangers des SCPI européennes • Exonération IFI via le démembrement ou le PER • CSG déductible sur les revenus fonciers


Ces optimisations nécessitent une stratégie adaptée à votre situation patrimoniale et fiscale.

Quelle est la fiscalité sur les SCPI ?

Les revenus de SCPI sont imposés comme des revenus fonciers au taux marginal de l'impôt sur le revenu, majoré des prélèvements sociaux à 17,2%. Cette imposition s'applique en transparence sur les loyers nets de charges perçus effectivement par la SCPI, à hauteur de la quote-part de détention de l’associé. Les plus-values de cession subissent un impôt forfaitaire de 19% plus 17,2% de prélèvements sociaux, avec des abattements selon la durée de détention.

Avertissement réglementaire : Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier. Comme tout placement immobilier, il s’agit d’un investissement long terme dont la liquidité est limitée. Nous vous recommandons une durée de placement de 10 ans. Il existe un risque de perte en capital. De plus, les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier [et du cours des devises]. Comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur et peut être amené à évoluer. Les avantages fiscaux éventuels dépendent de la législation en vigueur, susceptible d’être modifiée ultérieurement.
 

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