L’immobilier de santé : un investissement au service des besoins collectifs
L’immobilier de santé s’impose comme une classe d’actifs singulière, située à la croisée de l’investissement durable, de la recherche de performance à long terme et de l’utilité sociétale. Il vise à répondre à un enjeu de taille : l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.
Un contexte marqué par des besoins croissants
Le système de santé français est confronté à d’importants défis structurels. D’après les données disponibles, plus de 30 % de la population vit aujourd’hui dans une zone en sous-effectif médical, et cette proportion atteint 62 % en Île-de-France1. Les services d’urgence connaissent par ailleurs une fréquentation en hausse constante, tandis que les lieux dédiés à la santé mentale restent difficilement accessibles, tant pour les adultes que pour les enfants.
À ces tensions s’ajoute une évolution démographique majeure : selon les projections de l’Insee, la part des Français âgés de plus de 60 ans pourrait atteindre 33 % d’ici 20452. Ces tendances mettent en lumière la nécessité d’investir dans des infrastructures de santé adaptées aux besoins futurs.
L’investissement comme outil d’accompagnement
Dans ce contexte, les sociétés de gestion peuvent contribuer à répondre à ces enjeux par le biais de l’investissement immobilier. L’objectif est de participer au développement d’infrastructures de santé de proximité, en appui des politiques publiques.
Chez Magellim REIM, la thématique de l’immobilier de santé fait l’objet d’une attention particulière depuis 2019. Le groupe s’intéresse plus spécifiquement aux actifs de santé de proximité : maisons et pôles de santé, cliniques, lieux de consultation, laboratoires ou centres de traitement. Cette approche s’inscrit dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’amélioration de l’accès aux soins, présenté en 2023, qui prévoit l’installation de 4 000 maisons de santé pluriprofessionnelles d’ici 20273.
Des structures adaptées aux nouvelles pratiques médicales
Les disparités d’accès aux soins ne concernent pas uniquement les zones rurales. Les territoires périurbains et certaines banlieues connaissent également un déficit important de professionnels. L’Île-de-France constitue même le premier désert médical du pays, en raison notamment du coût élevé de l’immobilier, souvent dissuasif pour les praticiens.
Pour y remédier, le développement de maisons de santé de nouvelle génération vise à proposer des espaces adaptés à l’exercice coordonné et à la mutualisation des services (personnel, équipements, imagerie, laboratoires, etc.). Ces infrastructures contribuent à créer un environnement de travail plus attractif pour les professionnels et à améliorer la continuité des soins pour les patients.
Mieux organiser le parcours de soins et soulager les urgences
L’immobilier de santé peut également jouer un rôle dans la fluidification du parcours patient. Une partie des actes aujourd’hui réalisés aux urgences pourrait être assurée dans des structures de ville, à condition que celles-ci disposent d’équipements adaptés.
Magellim illustre cette approche avec l’acquisition, en 2024, d’un pôle médical à Évreux, situé à proximité immédiate de l’Hôpital Privé de l’Eure. Ce type de structure facilite la coopération entre médecine de ville et établissements hospitaliers, contribuant à un meilleur partage des ressources et à une prise en charge plus efficace.
La SCPI Foncière des Praticiens : une approche dédiée à la santé
Créée et gérée par Magellim REIM, la SCPI Foncière des Praticiens se consacre exclusivement à l’immobilier de santé. Elle a pour objectif de financer, acquérir et gérer des actifs utilisés par des professionnels de santé : maisons médicales, cliniques, centres de consultation ou établissements de soins.
Cette spécialisation permet de soutenir l’installation de praticiens sur le territoire et d’accompagner les évolutions structurelles du secteur médical. La SCPI s’appuie sur un conseil de surveillance composé de professionnels de santé, garantissant une cohérence entre les besoins des praticiens et la nature des actifs sélectionnés. Cette approche vise à concilier l’utilité sociale des investissements et leur pérennité économique.
Comme toute SCPI, elle présente des risques spécifiques : risque de perte en capital, de liquidité, de variation du rendement et de valeur du patrimoine, de concentration sectorielle. L’investissement doit s’envisager sur le long terme et en adéquation avec le profil de chaque investisseur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Un marché structuré autour de tendances durables
Le secteur de l’immobilier de santé bénéficie de fondamentaux soutenus par la démographie, les besoins en modernisation des équipements et la recherche de solutions de proximité. Il s’agit d’un marché généralement porté par des baux longs et une demande structurellement soutenue.
Comme tout investissement, l’immobilier de santé comporte des risques : évolution du cadre réglementaire, taux de vacance, contraintes opérationnelles ou modifications des besoins médicaux. Chaque projet doit être évalué en fonction de sa localisation, de sa conception et de ses utilisateurs.
Il est essentiel de s’assurer que le bien correspond réellement aux besoins des praticiens et à leurs modes d’exercice. L’objectif n’est pas de construire des bureaux, mais de concevoir des espaces favorisant la pratique médicale et la coopération entre disciplines.
1 Source : Vie Publique.
2 Source : Drees.
3 Source : ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.
Communication commerciale
Cet article est fourni à titre d’information générale. Il ne constitue pas une recommandation personnalisée. Les investissements immobiliers présentent des risques, notamment de perte en capital, de liquidité, et de variation de la valeur du marché. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Toute décision d’investissement doit être prise en tenant compte du profil, des objectifs et de la situation personnelle de chaque investisseur.