Même si « les SCPI n’échappent pas à la crise », selon les mots de la société de gestion, force est de reconnaître que comparées aux valeurs boursières, elles font preuve d’une étonnante stabilité. Bien sûr, les revenus dégagés par les SCPI seront en diminution cette année, et « en fonction des impacts de marché, il est possible que les valeurs d’expertise des actifs subissent un ajustement à la baisse, variable en fonction de la qualité de l’actif, le secteur d’activité et la solidité du locataire », d’après Amundi Immobilier. Mais la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine a privilégié historiquement des actifs « core » dont la valorisation devrait être peu impactée par la crise. Ainsi, ces « ajustements » sur les valeurs d’expertises « ne devraient pas avoir de conséquences sur le prix de la part en 2020 ». Du côté de la distribution, Amundi Immobilier avait adopté une approche prudente au premier trimestre en limitant l’acompte à 1,89 € (soit 70% de la distribution de 2019). Mais au second trimestre, avec 2,16 € distribués aux associés, la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine retrouve un taux de distribution équivalent à 80% de celui qui prévalait avant la crise sanitaire.
Avec ces résultats honorables, il n’est guère surprenant que les épargnants aient à nouveau jeté leur dévolu sur cette SCPI. La collecte nette se chiffre ainsi à 166 millions € au 1er semestre 2020, enregistrée pour l’essentiel au 1er trimestre puisque la période de confinement a fortement réduit l’activité commerciale des réseaux collecteurs au second trimestre. Ce chiffre est tout à fait remarquable puisqu’il est quasiment équivalent à celui de la collecte nette réalisée au second semestre 2019 (170 millions €). Amundi Immobilier a logiquement procédé à des acquisitions importantes au 1er semestre pour investir ces nouveaux capitaux. 3 grosses transactions ont ainsi été signées sur de l’immobilier tertiaire européen, pour 116 millions € au global (immeubles de bureaux en Espagne et en Pologne, actif logistique en Allemagne).