Le marché locatif reste tendu et souffre toujours d’un contexte économique morose. Malgré une hausse de 24 % (1,1million m²) du volume locatif par rapport à l'année dernière sur la même période, le marché est avant tout tiré par quelques grosses transactions sur des surfaces importantes (Thalès, L'oréal). Au delà de ces opérations emblématiques, Perial observe un attentisme sur les moyennes et petites surfaces ce qui entraîne « assez inévitablement une demande d’efforts financiers par les locataires et un allongement du délai d’écoulement des locaux vacants ». Afin de pallier à ce double souci, la société de gestion a sa recette. Elle estime que la politique de rénovation de ses immeubles « peut faire la différence face à une offre significative de locaux vacants ».
Sur le marché de l’investissement, 10,5 mds € ont été́ investis en France, soit prés du double comparé au 1er semestre 2013. L'Ile de France concentre, néanmoins, 77% des investissements. A l'instar du marché locatif, le marché de l’investissement reste majoritairement soutenu par de grandes transactions atypiques en Ile-de-France (plus de 5 000 m2), démontrant une fois encore que l’immobilier, et particulièrement les bureaux (62 % des allocations d’actifs) restent toujours largement privilégiés par les investisseurs.
L’investissement immobilier sur le marché français continue en effet d’être perçu comme un marché offrant un bon couple rendement-risque comparé à d’autres placements financiers tels que les obligations et actions.
Enfin, dans le sillage des fonds d’investissements et des assureurs, « les SCPI représentent une part significative des investisseurs, poussés par un marché des SCPI porteur, qui a enregistré une croissance de 14 % de la collecte sur le 1er semestre ».
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