Les associés qui ont souscrit un emprunt pour l'acquisition de parts de SCPI ne sont pas écartés des nouvelles dispositions votées par le parlement. Dorénavant, l'emprunteur dispose à compter de la signature d'un prêt immobilier d'un délai d'un an pour choisir une nouvelle assurance... à garanties équivalentes. La loi Lagarde (2010) qui ouvrait le champ à la concurrence par la possibilité offerte à l'emprunteur de choisir librement son assurance n'a finalement pas suffit : En cause, des tarifs d'assurance qui restent élevés et un recours à l'offre de la concurrence peu ou mal utilisé. Dès lors une nouvelle loi s’imposait. C'est chose faite.
A l'instar de la loi Lagarde, celle de Benoit Hamon poursuit le même objectif. A savoir diminuer le coût d'un prêt pour in fine, redonner du pouvoir d'achat au consommateur. Un enjeu notable vu que la dépense liée à l'assurance d'un crédit immobilier « peut aller jusqu’à un tiers du coût du crédit pour les Français aujourd’hui » explique le Ministre.
Le délai d'un an est un premier pas en vue de réaliser des économies sur un crédit. L'emprunteur doit il s'en satisfaire ? Pas totalement, en tous cas. Car, si d'un côté il bénéficie d'un facteur « temps » pour dénicher un contrat meilleur marché, de l'autre il risque d'être confronté à l'épineux problème de l'équivalence des garanties sans lequel il ne peut aller librement souscrire auprès d'assureurs concurrents.