Augmentation du choix des surfaces de bureaux
L’offre a augmenté de 9% en 2013, et représente désormais plus de 3,9 millions de m2 disponibles. Cette hausse est imputable à l’afflux de grandes offres sur le marché et le fléchissement de la demande de bureaux. Aujourd’hui, la moitié des surfaces vacantes correspond à des bureaux supérieur à 5 000 m2. Il s’agit de locaux de bonne qualité́ : 3 offres sur 4 étant neuves ou rénovées, alors que moins d’1 sur 2 le sont pour les petites et moyennes surfaces.
A La Défense, l’offre de bureaux a été́ multipliée par deux en 12 mois où 21 grandes offres sont disponibles à la location (contre 8 un an auparavant). Cet afflux d’offres devrait se poursuivre en 2014 alors que les loyers sont très compétitifs au regard de la qualité des biens : plus de 50% des bureaux vides sont de grade A, c’est à dire conformes aux standards internationaux, alors qu’en Ile-de-France la moyenne s’établit à 18%.
La renégociation systématiquement envisagée en alternative au déménagement
Les incertitudes ont incité un grand nombre d’entreprises à envisager la renégociation de leur bail en alternative au déménagement. Les sociétés ont évité ainsi les coûts engendrés par une relocalisation, et les contraintes sociales qu'un déménagement induit. Résultat : la renégociation a été́ très fréquemment préférée au déménagement en 2013.
Un projet immobilier sur 2 motivé par un désir de regroupement ou de rationalisation
Les enjeux de rationalisation ont été́ clairement moteurs dans les projets immobiliers en 2013. Pour autant, ils ne se cantonnent pas à la recherche exclusive d’économies. Ils combinent dans la plupart des cas des objectifs d’optimisation à la fois quantitative et « qualitative » (efficacité́ opérationnelle, amélioration des conditions de travail, etc.).
Correction des loyers « haut-de-gamme » dans un secteur résistant: le Quartier Central des Affaires
Les loyers faciaux « haut de gamme » des quartiers d’affaires traditionnels sont impactés par l’environnement économique morose : ils s’établissent, fin 2013, à 710 €/m2 dans le Quartier Central des Affaires. En un an, le repli est donc notable, lié à l’absence de transactions à des niveaux de loyers exceptionnels. Moins de 10 transactions ont été́ signées à plus de 700 € dans le secteur, la valeur maximum étant 750 €.